La Raspille, c’est avant tout une barrière mentale. Une frontière que l’on ose à peine franchir pour des motifs qui, avec le recul, ne tiennent pas. Avant cette semaine de découvertes, notre expérience haut-valaisanne tenait en quelques lignes. Pour le Chablaisien de notre binôme, plusieurs matchs de basket à Brigue et un week-end à Zermatt.
Pour le Léonardin, des incursions plus fréquentes mais limitées. Deux ou trois soirées de carnaval, des concerts à Gampel, des soirées au Rothis après avoir sulfaté des chevilles sur les terrains de foot du Haut-Valais, sans oublier plusieurs journées de ski.
Des excuses trop faciles
Bien entendu, il y a l’excuse classique de la distance et du temps de trajet. Mais pour être franc, ce n’est pas une contrainte géographique qui nous a poussés à bouder si longtemps la partie germanophone du canton.
Pourquoi alors cet état de fait? Craint-on de ne pas pouvoir comprendre...