A une époque, on la trouvait même en bouteilles. De l’eau minérale gazeuse estampillée Loèche-les-Bains. Son exploitation a toutefois été abandonnée vers la fin des années 50. «Les canalisations ont pété durant l’hiver à cause du froid», raconte Tony John. Le maître de la Confrérie des sources thermales est un témoin privilégié de l’importance, pour la station haut-valaisanne, de cet or bleu qui jaillit entre 44 et 51 degrés Celsius. «Sans lui, je ne serais pas en train de vous parler et vous vous trouveriez sur un alpage.»
Tous les chemins mènent aux bains. © Le Nouvelliste
Les 1600 âmes du village dépendent des trois thermes publics, des six bains situés dans des hôtels et de la fameuse clinique de réadaptation. Pour Tony John, la baignade en eau chaude est un passage obligé pour prétendre être du coin. «Vendre les vertus de l’eau thermale à nos clients et ne pas...