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Direction Oberwallis: si mystérieux, si sauvage

Après quatre jours dans le Lötschental, il est l’heure du bilan. L’opération Direction Oberwallis s’arrête ici.

14 août 2020, 21:00
Alexandre Beney et Dimitri Mathey auront passé quatre jours dans le Lötschental.

Il est sombre. Impénétrable. Impressionnant, dit-on souvent. On l’approche avec prudence. On l’apprivoise, sans le brusquer. Et très vite, on s’y attache. On l’écoute. Il a des histoires à raconter. Des milliers. Il parle, il ose. On est fasciné. On rit et on pourrait pleurer. On lui devine une folie propre.

Alors on choisit de prendre du recul. On l’observe. Il est sauvage. Mais contrairement aux idées reçues, il est ouvert au monde. Son franc-parler ne heurte pas. Il exacerbe son authenticité. Beaucoup lui reconnaissent une profondeur rare. De celle qui donne le vertige.

Sans intimidation. Il ne cherche pas à être craint. Il soigne son sens de l’accueil. Les soirées sont d’ailleurs longues, mais il sait chasser l’ennui. Suspendre le temps à sa guise. Il enivre autant qu’il hypnotise. 

Et nous, on embarque. On devient passager, on se laisse porter. La confiance est infrangible. C’est logique. Tous connaissent sa bienveillance.

Puis l’épilogue. Les adieux sont sobres. C’est parce qu’on les sait éphémères. Il est de ceux dont on ne se détache pas. Le lien est trop précieux pour être écorché.

Bref, Alexandre Beney est un type bien. Un brin bourru, un peu comme le Lötschental.
 

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