Le premier échange est souvent hésitant. Il faut se mettre d’accord sur la langue, pas génial pour briser la glace. Et puis de toute façon, ce sera bien souvent français, allemand, anglais, les trois en même temps. La confusion encourage le tutoiement et les barrières tombent rapidement.
D’autant que cette fois-ci, nous sommes venus jusqu’à eux. Pas de questions par téléphone, pas de réponses par e-mail, du «présentiel», pour utiliser un mot à la mode.
L’échange est incomparable. En face, l’interlocuteur n’est pas que le directeur de la société touristique de Grächen mais aussi le grand gamin qui harangue les foules avec la mascotte en peluche du coin. Il n’y a pas que le patron d’Air Zermatt mais aussi le papa poule qui fait un bec à son assistante de fille et qui vide le lave-vaisselle de l’entreprise. Il n’y a pas que les associés-viniculteurs mais aussi le couple d’amoureux....