«Je n’ai toujours pas été payée pour mon engagement dans l’un des centres d’investigation ambulatoires ouverts en Valais en pleine crise du coronavirus.» Assistante médicale auprès d’un ophtalmologue de Monthey, cette Valaisanne ne cache plus son exaspération. «J’avais répondu avec enthousiasme à la demande de la Société médicale valaisanne qui cherchait des secrétaires médicales rémunérées et d’accord de travailler pour le dépistage du Covid. Malgré les craintes générées par le virus. Nous étions certes protégées par des gants et des masques mais on ne sait jamais…»
La SMVs a déjà puisé dans ses réserves
Aux incertitudes liées à une éventuelle contamination sont donc venus se greffer des soucis de rémunération. «Après plusieurs appels à la Société médicale valaisanne (SMVs), le secrétariat ne cesse de nous répéter que l’argent promis par l’Etat n’était jamais arrivé.»
La soignante chablaisienne attend donc toujours de toucher les trois jours de salaire qui lui sont...