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Valais: le coronavirus a profité au marché de l’immobilier

Une étude de la Banque cantonale du Valais et de l’Association des propriétaires le confirme: la crise du coronavirus a contribué à augmenter sensiblement les demandes de logement en propriété dans notre canton.

18 mai 2021, 16:00
La crise du coronavirus a contribué à faire augmenter la demande et les prix sur le marché de l'immobilier valaisan.

Le marché immobilier valaisan ne connaît pas la crise. «La demande pour des logements en propriété s’est sensiblement accrue, de manière impressionnante même dans les stations touristiques et dans le Haut-Valais.» Selon, l’indicateur immobilier de printemps de la Banque cantonale du Valais (BCVs) et de l’Association des propriétaires CIV, la pandémie a donc contribué à l’augmentation du prix du mètre carré dans notre canton. Explications.

+ 4,7% sur le prix des PPE

Le nombre d’abonnements de recherche en ligne décomptés entre mars 2020 et février 2021 a enregistré une croissance de 6% en Suisse. Les demandes en ligne se sont ainsi focalisées sur les logements en propriété – villas et PPE – avec davantage de pièces. En Valais, l’augmentation est plus spectaculaire et atteint les… 23%.

«Avec l’envie de nature et l’essor du télétravail, ce sont surtout les régions de l’arc alpin qui ont été plébiscitées», confirme l’étude de la BCVs. Et cette forte demande a eu un effet sur les prix: ceux des PPE, qui stagnaient depuis plusieurs années au niveau cantonal sont globalement repartis à la hausse en 2020 (+4,7% en un an) alors que les prix des villas ont affiché une croissance plus mesurée (+2,1%).

La montagne cartonne pendant la crise

La demande accrue touche certes l’ensemble du canton mais avec des pics impressionnants à la montagne. «En une année, certaines communes des vallées de Conches et de Viège ont drainé sur la Toile deux à quatre fois plus de recherches (+100%), suivies par le val d’Hérens et le val de Bagnes qui ont enregistré des hausses de 50 à 100%.»

Ce regain d’attrait spectaculaire pour les stations alpines a des répercussions sensibles sur les indices des prix de transaction, tant du côté des résidences principales (PPE: +6% en un an; villas et chalets individuels: +4%) que des résidences secondaires.

L’effet Lonza

Les recherches en ligne ciblant le Haut-Valais ont également augmenté de manière impressionnante: +64% pour la région de Viège. L’effet Lonza, sans nul doute, qui va ajouter prochainement des centaines de collaborateurs à ses 4000 postes de travail.

En ce qui concerne le segment de la villa, l’impact sur les prix est moins important: +2,5% dans le Haut-Valais, contre +0,7% dans le Valais Central et +0,5% dans le Bas-Valais.

Un taux de logements vacants encore trop élevé

Cette nouvelle demande devra encore être confirmée après la pandémie, la hausse du chômage et les baisses de revenus engendrées par la crise risquant de limiter les possibilités d’accès à la propriété d’une partie des ménages.

Autre source d’inquiétude soulignée par l’indicateur immobilier BCVs-CIV réalisé par la société de conseil immobilier Wüest Partner: celui du segment du locatif. «Le taux valaisan de logements vacants est particulièrement élevé, supérieur à la moyenne suisse et à celui des cantons voisins de Vaud et de Berne.» Mais à considérer la baisse du nombre d’autorisations de bâtir, la construction devrait ralentir, ce qui permet d’entrevoir un retournement de tendance.

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