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Un drame esquivé par l’Italie du Sud

Le dispositif de confinement a évité que le scénario observé au nord ne se propage dans les régions les moins bien équipées.

02 avr. 2020, 00:01
epaselect epa08331770 A solidarity basket with a note reading 'Who can may put, who cannot may take' is displayed in one of the deserted streets in the historic center of Naples, southern Italy, 30 March 2020. The mayor of Naples, Luigi de Magistris, said that the Municipality has a 'piggy bank' of around 10 million euros with which to deal with the emergency coronavirus by distributing grocery vouchers or basic necessities to those in need. Italy is under a complete lockdown in an attempt to stop the widespread of the SARS-CoV-2 coronavirus which causes the COVID-19 disease.  EPA/CESARE ABBATE epaselect ITALY PANDEMIC CORONAVIRUS COVID19

On craignait que l’arrivée du coronavirus au sud de l’Italie, moins bien équipé en hôpitaux que le nord, ne provoque une hécatombe. D’autant plus que les fuites sur la fermeture du nord, le 7 mars, avaient provoqué l’exode de milliers d’Italiens du nord vers le sud, emportant peut-être avec eux le virus. Or le confinement de la totalité du territoire, le 11 mars, aura permis, sinon de bloquer, du moins de limiter son expansion et ses ravages au sud.

«Notre plus grand effort, et tout notre pari, vise à éviter que les courbes de propagation du virus dans le nord ne se répètent dans le sud», expliquait, le 23 mars, le directeur de l’Institut supérieur de la santé, Silvio Brusaferro. Si le Covid-19 a bien pénétré toutes les régions d’Italie, il ne s’est jamais propagé à la vitesse observée en Lombardie. En Sardaigne, Calabre, Basilicate, Molise, le nombre de...

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