Les exploits de Roland Collombin marquent la jeunesse de Pierre-Marie Pittier. Le Valaisan barque sans crier gare en Coupe du monde de ski alpin au début de la décennie entre 1970 et 980. Son talent bouscule d’entrée la hiérarchie établie en descente. Il fixe aussi les téléspectateurs devant leur petit écran. «La course du samedi était l’événement que nous n’aurions manqué sous aucun prétexte», se souvient Pierre-Marie Pittier. «Que ce soit chez mes parents ou chez mon beau-père le rassemblement familial se faisait devant le poste de télévision dès onze heures. Si nous étions à l’extérieur, il fallait absolument trouver un bistrot afin de ne pas manquer le direct.»
La médaille d’argent à Sapporo en 1972
Bernhard Russi dans un premier temps, puis Franz Klammer se disputent les faveurs du public avec l’enfant de Versegères. «Nous nous demandions toujours lequel nous ferait le plus vibrer. Originaire de Bagnes, ma fibre...