C’est le printemps, les corps se dénudent et les esprits s’échauffent. Malheureusement, pandémie oblige, les rencontres érotiques ne seront pas d’actualité cette année. «Si la situation perdure, une génération entière pourrait bien tergiverser avant d’embrasser ou d’enlacer quelqu’un lors d’un premier, deuxième ou quarantième rendez-vous», assurait la «sexperte» Maïa Mazurette sur le site du journal «Le Monde», le 24 mai dernier.
L’impact du Covid-19 sur nos sexualités n’est plus à prouver. Il suffit de taper «sexe coronavirus» ou «sexe Covid-19» dans les moteurs de recherche pour s’en rendre compte. Pourtant, le sujet reste tabou. Zoé Blanc-Scuderi, sexologue lausannoise et fondatrice de Sexopraxis, un centre de thérapies et d’ateliers dont l’objectif est d’informer autrement sur la santé et le plaisir, répond à nos questions.
Le déconfinement est-il synonyme de libération sexuelle?
L’univers des possibles s’était restreint ces derniers mois. L’anxiété, la peur de perdre son travail, les enfants, la trop grande...