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Service minimum à l’aéroport

Les annulations de vols et la sécurité des employés interrogent la pertinence d’une fermeture des aéroports.

23 mars 2020, 00:01
Passengers wait past the check-in of the Swiss International Air Lines where the SwissÕ employees wearing protective gear as a precaution against the spread of the coronavirus COVID-19 in the terminal 1 of the Geneve Aeroport, in Geneva, Switzerland, Monday, March 16, 2020. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) SWITZERLAND PARAMEDIC CORONAVIRUS COVID-19

Le spectre d’une fermeture des aéroports semble s’éloigner. Le Syndicat des services publics (SSP), qui appelait, jeudi, à une fermeture immédiate de l’aéroport de Genève, a retiré, samedi, son préavis de grève générale, s’estimant satisfait des mesures prises pour protéger le personnel.

Le syndicat salue la mise à disposition de produits désinfectants et de masques de protection, ainsi qu’une meilleure application des distances de sécurité dictées par le Conseil fédéral. «Les fouilles des passagers se font maintenant de dos, et n’exposent plus le personnel de sécurité à des projections de salive», illustre Jamshid Pouranpir, secrétaire de la section du trafic aérien du SSP.

Santé des employés menacée

La promiscuité régnant dans les aéroports nourrissait l’inquiétude du SSP. «Le défilement quotidien de milliers de passagers – alors que le Conseil fédéral interdit les rassemblements de plus de cinq personnes! – mettait gravement en danger la santé des employés», dénonce Jamshid...

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