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Retour d’un pays à risque: ce que les Valaisans doivent savoir

Celui qui revient d’un pays à risque a l’obligation de se mettre en quarantaine et de s’annoncer auprès des autorités compétentes. En cas d’infraction, le montant de l’amende peut s’élever à 10 000 francs. Le point avec le médecin cantonal Christian Ambord.

06 août 2020, 16:30
Une quarantaine est obligatoire au retour d’un pays à risque.

La liste des pays déclarés à risque en raison d’une forte présence du coronavirus s’étend. Les Suisses qui rentrent de ces destinations ont l’obligation de s’annoncer et de se mettre en quarantaine. Des contrôles sont effectués par les autorités cantonales.

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Ce qu’il faut faire au retour

Au retour d’un pays à risque, le voyageur doit se soumettre à plusieurs obligations:

  • «Toute personne qui a séjourné, même brièvement, pendant les quatorze derniers jours dans un Etat ou sur un territoire à risque élevé d’infection, doit rentrer chez lui ou se rendre dans un hébergement adapté immédiatement après son arrivée et y rester en permanence durant dix jours après son entrée en Suisse», rappelle le médecin cantonal, le docteur Christian Ambord. Dimanche dernier, 233 Valaisans se trouvaient en quarantaine pour cette raison.
  • Deuxième obligation, celle de s’annoncer. Le voyageur «doit déclarer son arrivée dans les deux jours aux autorités cantonales compétentes. Pour le Valais, c’est l’équipe du «contact tracing» de l’Unité cantonale des maladies transmissibles qui doit être contactée.» Un formulaire d’annonce de ces quarantaines est disponible en ligne.

Des contrôles sont effectués

Chaque personne qui arrive sur le territoire suisse par avion ou en transport public d’un territoire à risque élevé d’infection a l’obligation de remplir un formulaire de contact.

C’est sur la base de ces formulaires que les autorités valaisannes peuvent effectuer des contrôles, comme l’explique le médecin cantonal: «L’Office fédéral de la santé publique nous transmet régulièrement un échantillon de ces formulaires pour les personnes qui sont domiciliées en Valais et ont voyagé en avion ou en bus. Nous contrôlerons un échantillon de personnes.»

Une amende jusqu’à 10 000 francs

Les touristes qui se rendent à l’étranger en voiture ou en camping-car ne remplissent pas de formulaire au passage de la frontière. Ni à l’aller, ni au retour.

Les services chargés de lutter contre la pandémie comptent sur le civisme de ces voyageurs. «Il est important que ces quarantaines soient bien respectées afin d’éviter une recrudescence des cas.»

Pour les autorités, il est difficile d’effectuer des contrôles pour ceux qui n’ont pas utilisé un moyen de transport collectif. Quoique… «Nous recevons parfois des informations concernant certaines personnes qui ne se sont pas mises spontanément en quarantaine», note Christian Ambord.

En plus du risque de contaminer son entourage, celui qui ne se met pas en quarantaine peut se retrouver avec une amende pouvant aller jusqu’à 10 000 francs, pour violation de la loi sur les épidémies.
 

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