Le Valais a été le premier canton romand à dénoncer les personnes ou les établissements qui ne respectaient pas les mesures émises par le Conseil fédéral. Au total, dix-sept personnes ont été dénoncées pénalement au Ministère public, tandis que vingt-huit ont reçu une amende d’ordre. «On a pu constater une réelle prise de conscience durant ce week-end avec beaucoup de places publiques vides. Mais il y a encore des personnes qui ne respectent pas les normes», explique Christian Varone, chef de la police cantonale qui a mis en place un plan anti-coronavirus il y a six semaines.
Parmi les dix-sept cas dénoncés, la plupart concernent des bars et des commerces qui n’ont pas respecté l’obligation de fermeture. «Il y a aussi une personne qui a organisé sur un espace public une fête de famille.» Le premier condamné devra s’acquitter d’une demande de 2000 francs. Les vingt-huit amendes d’ordre concernent elles des personnes qui soit ne respectaient pas la distance sociale de deux mètres, soit se retrouvaient dans un groupe de cinq et plus.
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Onze policiers absents en lien avec le coronavirus
Pour réaliser ce travail, la police cantonale et municipale a mobilisé une centaine de policiers durant le week-end. «Ils seront évidemment encore plus nombreux la semaine», note le commandant qui ne déplore pour l’instant sur 600 policières et policiers que deux cas avérés de coronavirus dans ses rangs et neuf personnes mises en auto-isolement car elles présentent des symptômes. «On touche du bois, mais ça s’explique aussi parce qu’il y a déjà plusieurs semaines que nous avons pris les mesures de prévention nécessaires au sein de la police.»