Quelques ampoules tendues sur un fil, un bel et grand arbre en toile de fond, un promontoire tout simple, recouvert de faux gazon, des chaises éparpillées dans l’herbe du jardin de la Ferme-Asile, un petit système son… Le Palp Festival nous a déjà appris depuis longtemps qu’on peut faire scène de tout bois, mais ce décor-là, en arrivant sur place au soleil couchant d’une journée d’été avancée, offre une émotion inversement proportionnelle au minimalisme du dispositif mis en place.
C’est que le sevrage a été long. Pour tous. Le public de 100 personnes qui semblent déjà prendre du plaisir à se ranger en ligne devant le portail d’entrée – la soirée est sold out – et surtout les artistes, qui n’auront sans doute jamais eu autant de bonheur à faire un soundcheck de début d’après-midi.
Le prix de la magie
En prenant place, on parle à voix basse, on parle...