Le coronavirus cloue Yaël Margelisch au sol. Elle devait s’envoler pour le Brésil afin d’y disputer les superfinales de la Coupe du monde de parapente programmées du 24 mars au 4 avril. L’annulation de la compétition, elle intervient dès le 12 mars, incite la Valaisanne à filer chez son ami en France avec l’espoir de pouvoir s’y entraîner. L’évolution de la situation sanitaire la contraint à un rapatriement précipité. Sans décollage.
«L’état actuel de l’épidémie ne laisse aucune marge de manœuvre pour notre discipline», confie-t-elle. «Nous ne volons pas. Pas moi en tout cas. Je ne courrai pas le risque d’une blessure qui me conduirait à l’hôpital alors que les soins et les lits sont indispensables pour d’autres. Nous devons montrer l’exemple.»
L’interdiction plus pénible que la blessure
Divers bobos ont déjà contraint la résidente du val de Bagnes à plier sa voile pour des périodes plus ou moins prolongées....