Bernard avait l’habitude d’aller prendre son café à l’Anniviers à Sierre. Olivier, c’était chez Rosana, au bar Rétro à Martigny, Pascal et Nathalie étaient des fidèles du Philosophe à Saint-Maurice. Tous avaient l’habitude de siroter leur petit noir en lisant les journaux du matin. Ça, c’était avant le coronavirus.
Avec les mesures de protection édictées par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), les journaux ont disparu des comptoirs. Une tuile pour les bars à café comme pour l’ensemble de la presse qui a critiqué cette situation en début de semaine.
Un impact sur les cafés du matin
Depuis lundi, le patron de l’Anniviers – un café-restaurant où jusqu’à la mi-mars on pouvait lire «Le Nouvelliste» et le «Walliser Bote», mais aussi des journaux suisses et internationaux – ne peut plus miser sur cette offre pléthorique pour attirer les clients. Cette suppression des journaux a un réel impact sur son...