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Meurtris par le coronavirus, des homes valaisans doivent désormais remplir les lits vides

Pendant le pic de la maladie en mars-avril-mai, les établissements médico-sociaux n’ont pas pu accueillir de nouveaux résidents. Ils ont rouvert les portes de leurs chambres il y a quelques semaines à peine. Reste que les conséquences financières de cette période seront importantes pour les communes.

06 juil. 2020, 19:00
Plusieurs chambres sont encore inoccupées dans certains homes du canton.

Directeurs et employés des homes valaisans sont ressortis épuisés et meurtris par la crise du coronavirus. Certains établissements, dont le foyer Haut-de-Cry à Vétroz, le castel Notre-Dame à Martigny et la maison La Providence à Montagnier, ont payé un lourd tribut à cause de la maladie qui a entraîné la mort de plusieurs dizaines de leurs résidents. «Cela a été une période très dure pour tous», confie Michel Lamon, directeur du foyer Haut-de-Cry dont 14 pensionnaires ont succombé au Covid-19.

Aujourd’hui, de nouveaux résidents arrivent peu à peu. Nous avons pu commencer à en accueillir à partir de début juin.
Michel Lamon, directeur du foyer Haut-de-Cry à Vétroz

Au-delà de l’impact psychologique important, les homes ont également dû affronter la baisse, forte pour certains, de leur taux d’occupation. Et ce, alors que les EMS valaisans affichent généralement complet, avec des listes d’attente. «On a perdu jusqu’à 20% de notre...

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