Emmanuel Macron annonçait lundi soir une série de mesures drastiques pour inciter les Français à la vaccination. Le chef d’Etat instaurait, notamment, l’obligation vaccinale pour les soignants et étendait le pass sanitaire à toutes les activités sociales, culturelles et sportives de la vie quotidienne. De l’autre côté de la frontière, on s’interroge. L’autoritarisme de Macron, s’il s’avère payant, pourrait-il inspirer les instances fédérales et cantonales? Au risque, toutefois, de froisser la sacro-sainte responsabilité individuelle helvétique.
On fait le point avec le ministre valaisan de la santé, Mathias Reynard. Ce dernier recale, pour l’heure, l’obligation vaccinale, mais il laisse entrevoir le spectre d’un pass sanitaire étendu si la situation sanitaire venait à se dégrader. Interview.
Le personnel soignant valaisan pourrait-il être soumis à une obligation vaccinale?
Ce n’est pas du tout à l’ordre du jour. Et ce n’est pas ce que je souhaite. Mais on a besoin, pour faire face à...