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Les Valaisans d’ailleurs face au coronavirus: il vit au Brésil où le confinement est un luxe

Des Valaisans expatriés nous livrent leur vécu et leur regard sur ce qui se passe dans leur pays d’adoption. Nouvelle étape: le nord-est du Brésil.

07 avr. 2020, 12:00
Didier Mittaz a dû fermer son hôtel. S'il est inquiet de l'impact du virus sur le pays, ses habitants et son tourisme, il est conscient que se confiner est un luxe pour beaucoup de Brésiliens et espère que la population sera épargnée.

Les questions du Valais affluent. Elles interrogent Didier Mittaz sur la crise sanitaire du coronavirus et les mesures déployées au Brésil. La plupart du temps, elles dénoncent au passage le comportement du président Jair Bolsonaro. Est-il fou? N’a-t-il pas conscience de la gravité de la situation et des risques pour les Brésiliens?

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Sans prendre position, face à ces inquiétudes teintées d’incompréhension, le Chermignonard d’origine, établi sur place depuis 2013, rappelle à chaque fois quelques réalités méconnues de son pays d’adoption. «Il faut prendre conscience que les gens ici vivent bien souvent au jour le jour. Ils n’ont pratiquement pas d’économies, pas de sécurité sociale ou d’assurance. Sans salaire, imaginez un peu le désastre».

«Tout fermer, c’est risquer la guerre civile»

Dans ce pays de 210 millions d’habitants, les travailleurs précaires se...

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