Les questions du Valais affluent. Elles interrogent Didier Mittaz sur la crise sanitaire du coronavirus et les mesures déployées au Brésil. La plupart du temps, elles dénoncent au passage le comportement du président Jair Bolsonaro. Est-il fou? N’a-t-il pas conscience de la gravité de la situation et des risques pour les Brésiliens?
A lire aussi : Les Valaisans d’ailleurs face au coronavirus: elle vit le calme au cœur de New York
Sans prendre position, face à ces inquiétudes teintées d’incompréhension, le Chermignonard d’origine, établi sur place depuis 2013, rappelle à chaque fois quelques réalités méconnues de son pays d’adoption. «Il faut prendre conscience que les gens ici vivent bien souvent au jour le jour. Ils n’ont pratiquement pas d’économies, pas de sécurité sociale ou d’assurance. Sans salaire, imaginez un peu le désastre».
«Tout fermer, c’est risquer la guerre civile»
Dans ce pays de 210 millions d’habitants, les travailleurs précaires se...