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Les Valaisans d’ailleurs face au coronavirus: il vit à Shanghai où la crainte d’une deuxième vague est bien présente

Le Sédunois Michael Peuker est correspondant en Chine pour la RTS. Il a vécu la crise du coronavirus à Shanghai et témoigne du redémarrage progressif du pays: entre crainte d’une seconde vague et assouplissement des mesures pour relancer son économie.

10 avr. 2020, 12:00
Michael Peuker est correspondant en Chine pour la RTS depuis plus de trois ans. Il vit dans la capitale économique du pays avec sa femme et son fils, né en pleine crise du coronavirus.

Est-ce que la vie a repris son cours normal à Shanghai?

Rien n’est vraiment revenu à la normale en Chine. Par contre, depuis deux à trois semaines, les cafés, les restaurants et les magasins ouvrent de nouveau. On peut aller manger en groupe par exemple. On constate aussi les premiers dégâts économiques du virus. Sur la petite rue de cinquante mètres où se trouve mon bureau, déjà trois boutiques de vêtements n’ont pas rouvert et ne le feront probablement pas. Pour les premiers mois de l’année, entre 460 000 et 500 000 faillites ont été enregistrées en Chine et le nombre de création de nouvelles entreprises a plongé. Et ce n’est certainement qu’un début.

Le confinement est-il complètement levé?

A Shanghai, il n’y a jamais eu formellement d’interdiction de sortir de chez soi. Mais puisque tout était fermé, même les parcs, les gens restaient à leur domicile. Comme les Chinois...

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