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«Les tests de détection rapide du coronavirus vont soulager un système qui a aujourd’hui atteint ses limites»

Chef du service de chimie clinique et toxicologie et chef des laboratoires auprès de l’Institut central des hôpitaux, le Dr Michel Rossier a participé jeudi au Swiss Symposium in Point-of-Care Diagnostics organisé par la HES-SO Valais-Wallis et le CSEM de Neuchâtel. Il a présenté à cette occasion les chances et les risques liés à l’introduction des tests de dépistage rapide du coronavirus. Interview.

29 oct. 2020, 18:00
Le Dr Michel Rossier est chef du service de chimie clinique et toxicologie et chef des laboratoires auprès de l’Institut central des hôpitaux.

La Confédération a décidé d’autoriser à partir du 2 novembre l’usage de tests antigéniques de détection rapide du coronavirus. Un soulagement pour l’Institut central des hôpitaux?

Certainement. L’introduction des tests rapides était très attendue. Elle s’apparente à une lumière au bout du tunnel dans la lutte que nos équipes mènent au quotidien contre cette pandémie. Entre le 19 et le 25 octobre, 10 900 tests PCR ont été réalisés dans le canton, et 7000 ont été gérés par l’Institut central des hôpitaux. Nos capacités de tester ont aujourd’hui atteint leurs limites, tant du côté du personnel qui aligne les heures supplémentaires depuis le début de la crise, que du côté des réactifs qui nous sont fournis au compte-gouttes. Ces nouveaux tests vont donc soulager grandement notre système analytique.

A lire aussi: Coronavirus: introduction des tests rapides pour le Covid-19

Et éviter que des personnes négatives ne soient mises en quarantaine...

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