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Les personnes handicapées mentales attendent impatiemment le vaccin

A ce jour, seuls quelques résidents ont pu se faire vacciner dans les institutions accueillant des personnes avec déficience intellectuelle. A la FOVAHM, cette étape est vivement souhaitée car, depuis un an, les quarantaines se multiplient et pèsent sur le moral des pensionnaires.

12 avr. 2021, 12:00
Micheline Nançoz (71 ans), résidente du foyer de la FOVAHM à Saxon, ne cesse de pleurer lorsqu'elle raconte les nombreuses quarantaines qu'elle a dû subir depuis un an. «J'en ai marre.»

«Je n’ai plus envie de rester dans ma chambre. C’est trop dur. J’en ai marre», confie, les larmes aux yeux, Micheline Nançoz (71 ans), l’une des résidentes de la Fondation valaisanne en faveur des personnes handicapées mentales (FOVAHM) à Saxon. Comme elle, des dizaines de pensionnaires de la structure ont dû rester confinés à plusieurs reprises depuis l’arrivée du coronavirus, minant leur qualité de vie.

Sur les 159 personnes habitant dans les foyers de la fondation, 50 ont été infectées, impliquant les quarantaines de tous les résidents avec lesquels elles logent. «A Saxon par exemple, nous avons quatre étages. On veille à ce que les résidents restent seulement sur leur étage, pour ne pas devoir mettre tout l’immeuble en quarantaine lorsqu’il y a un cas positif», explique Véronique Goy Gay-Crosier, responsable du secteur socioéducatif de la FOVAHM.

Ne plus pouvoir toucher les gens, c’est compliqué, pour ceux qui vivent en...
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