«Je n’ai plus envie de rester dans ma chambre. C’est trop dur. J’en ai marre», confie, les larmes aux yeux, Micheline Nançoz (71 ans), l’une des résidentes de la Fondation valaisanne en faveur des personnes handicapées mentales (FOVAHM) à Saxon. Comme elle, des dizaines de pensionnaires de la structure ont dû rester confinés à plusieurs reprises depuis l’arrivée du coronavirus, minant leur qualité de vie.
Sur les 159 personnes habitant dans les foyers de la fondation, 50 ont été infectées, impliquant les quarantaines de tous les résidents avec lesquels elles logent. «A Saxon par exemple, nous avons quatre étages. On veille à ce que les résidents restent seulement sur leur étage, pour ne pas devoir mettre tout l’immeuble en quarantaine lorsqu’il y a un cas positif», explique Véronique Goy Gay-Crosier, responsable du secteur socioéducatif de la FOVAHM.