Les fanfares valaisannes qui avaient déposé des demandes d’indemnités en cas de réduction de l’horaire de travail (RHT) pour leurs directeurs professionnels de musique viennent de recevoir une réponse négative de la part du canton, par le biais du Service de l’industrie, du commerce et du travail (SICT).
Toutes les demandes ont été rejetées, le SICT s’appuyant sur une directive fédérale du SECO pour justifier sa décision: «Pour bénéficier des RHT, il faut être une entreprise au contact direct avec le marché économique, ce qui n’est pas le cas des sociétés de musique ou de chant.»
Un argument arbitraire
Cet argument a fait réagir plusieurs présidents de fanfares valaisannes, à l’exemple de Christophe Claivaz, président de la Concordia de Nendaz et vice-président de l’Association cantonale des musiques valaisannes (ACMV). «Cet argument est totalement arbitraire. On ne peut pas dire d’une fanfare employant un directeur, avec un salaire déclaré et des...