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Le selfie de Sébastien Reichenbach (cyclisme): «Je prends l’air, je jardine et je fais, un peu, tourner les jambes.»

Chaque jour, un sportif valaisan susceptible de disputer une compétition majeure ces prochains mois nous raconte ses journées, ses possibilités d’entraînement et pose son regard sur le sport et la situation actuelle liée au coronavirus. Le cycliste Sébastien Reichenbach a toujours le Tour de France et les Mondiaux à Martigny en ligne de mire.

23 mars 2020, 17:00
Sébastien Reichenbach a aménagé une pièce, chez lui, pour s'entraîner et faire tourner les jambes.

«Depuis une petite semaine, je fais entre une heure et demie et deux heures de sport par jour. J’ai mis en place une petite routine. Ça commence par du renforcement musculaire dans une pièce aménagée pour ça. Je travaille surtout le haut du corps. Je fais également du home-trainer, jamais plus d’une heure. Ça ne remplace évidemment pas une sortie. C’est juste pour conserver la mémoire musculaire afin de garder le bon coup de pédale. 

Sinon, je prends régulièrement l’air. Je marche autour de chez moi, à Vétroz. Je m’occupe aussi du jardin de mon frère, à Bramois. Je lui donnais déjà régulièrement un coup de main mais c’est une activité, désormais, qui remplit une bonne partie de ma journée. Ça me change bien les idées.

Pour nous, cyclistes, l’entraînement ne reprendra réellement qu’une fois que nous pourrons ressortir nos vélos. Ce n’est bien évidemment pas d’actualité. De toute façon, il n’y aura pas de course avant le mois de juin, voire de juillet. Au mieux. C’est encore très loin. Pour le moment, je ne pense même pas à la reprise de la compétition.

 

«En Suisse, le confinement n’est pas obligatoire mais il est bien respecté.»

 

Par rapport au coronavirus, j’observe que tous les pays ne réagissent pas la même chose par rapport au confinement. C’est une question de culture, essentiellement. En Suisse, j’ai le sentiment que ça se passe plutôt bien. Même si le confinement n’est pas obligatoire, nous respectons bien les mesures. Il y a d’autres pays, latins en particulier, où c’est plus difficile. Malheureusement, ils sont en train de le payer. 

On voit aussi qu’il y a des pays qui sont bien plus habitués aux épidémies que l’Europe. J’espère que nous en retirerons les leçons. Ici, il nous a fallu un peu de temps pour prendre conscience de la menace. C’était loin de chez nous. En Valais, chacun d’entre nous connaît désormais quelqu’un qui a été ou qui est encore infecté. C’est désormais du concret. Les dix prochains jours seront encore plus difficiles.»

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