«Le 80% d’entre nous allions au restaurant à midi. Maintenant, on mange sur place. On a encore de la chance car on a des «Portakabin» mais tous nos collègues de la profession n’en ont pas.» Pour José Vieira et Marco Coelho, monteurs au sein de l’entreprise de constructions métalliques Bitz et Savoye, c’est clair: la fermeture des restaurants a des conséquences importantes sur leur confort d’ouvriers.
Travaillant depuis des mois sur un chantier à Martigny, ils doivent désormais prendre leur repas de midi de leur domicile pour se nourrir lors de la pause de la mi-journée. «Aujourd’hui, par exemple, j’ai pris un hamburger», raconte Marco Coelho. Son collègue a choisi un sandwich et une soupe. «Mais je prépare aussi des repas chauds plus consistants, parce que, sinon, sur le chantier, avec le froid qu’il fait, je ne tiens pas le coup», souligne José Vieira.