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Le foot suisse a plus à perdre qu’à gagner de siffler la reprise

Il y a tellement de questions sanitaires, financières, organisationnelles et contractuelles en suspens, autour de la reprise du football suisse, qu’on peine à comprendre l’obstination de certains à vouloir reprendre à tout prix. Cela ne peut pas être pour la – seule – beauté du sport. La chronique de Christophe Spahr, responsable des sports au «Nouvelliste».

04 mai 2020, 19:00
Christophe Spahr, responsable des sports au Nouvelliste.

Foot: pourquoi s’obstiner quand les feux sont au rouge?

Voici venu le temps des interrogations, des calculs d’épiciers, des conflits d’intérêts, des coups de gueule influencés autant par des conséquences pécuniaires que réellement sanitaires. Voici venu le temps, pour le football suisse, de décider de l’issue de ses deux championnats. Quand on sait que les droits TV ne sont pas de nature à faire tourner la tête des dirigeants, que le huis clos n’incitera aucun joueur à risquer le claquage, que les contacts ne sont pas recommandés, que la question des contrats arrivant à échéance le 30 juin n’est pas réglée, que le chômage partiel pourrait être abrogé, que les clubs, à de rares exceptions près – Saint-Gall, Young Boys, Lausanne – ont plus à perdre qu’à gagner, on peine à comprendre l’obstination du foot suisse à vouloir terminer une saison de toute façon tronquée. Le temps ne serait-il pas...

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