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Le Covid n’est vraiment pas sympa pour les routiers

Alors que les relais routiers peuvent de nouveau ouvrir en soirée pour faciliter la vie des chauffeurs poids lourds, une jeune Valaisanne, passionnée par cette profession, raconte son quotidien difficile à travers l’Europe en plein Covid.

23 janv. 2021, 17:00
Lara Gonzalez, chauffeur poids lourds chez Berthod Transports, doit pique-niquer tout au long de la semaine sur les routes d'Europe, les relais ayant fermé leurs portes. En Suisse, une trentaine de relais ont à nouveau ouvert en soirée.

A 20 ans, Lara Gonzalez garde le sourire. Elle a les yeux qui brillent lorsqu’elle parle de son métier, de sa passion. Pourtant, ce chauffeur poids lourds vit des temps difficiles sur les routes d’Europe. «Avec ce Covid, c’est devenu pénible, vraiment. Le moral commence à en prendre un coup, mais on essaie de se motiver entre collègues.»

A son domicile à Daviaz, au-dessus de Massongex, Lara raconte. «Je fais aussi bien la Suisse que l’international: France, Belgique, Hollande. Je quitte le Valais le lundi pour ne revenir que le jeudi ou le vendredi.»

Au bord de la route

Que change le Covid? «Des clients nous interdisent l’accès à leurs toilettes. Ils prennent notre température frontale, nous demandent notre itinéraire. Ceux qui nous autorisaient à prendre une douche ne le font plus. Il y a des exceptions, heureusement.»

Autre difficulté, les relais routiers sont souvent fermés. Plus de repas au...

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