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Le Covid-19 va-t-il lancer le tourisme 4 saisons?

Vincent Fragnière évoque les enjeux de l’afflux de touristes suisses cet été dans nos stations. Et lance le débat sur une question toujours taboue: faut-il faire payer un produit touristique où la nature serait l’attraction numéro une?

03 août 2020, 05:30
Vincent Fragniere, rédacteur en chef du Nouvelliste.

En Valais, comme dans le reste du pays, le tourisme estival cartonne. Parce que les Suisses passent vraiment leurs vacances en Suisse et ont un pouvoir d’achat important. Plusieurs stations vivent même un été record, comme on le voit dans notre reportage à Nendaz. Pour la branche, le soulagement est important.

En savoir plus: Nendaz vit son plus bel été

Désormais, toutes les stations ont deux priorités: assurer une qualité de l’accueil pour inciter leurs hôtes à y revenir et par conséquent éviter un afflux trop important de touristes dans certains lieux. A ce sujet, faire payer un produit estival où la nature serait l’attraction numéro un mais avec une offfre touristique développée reste tabou en Suisse s’il n’y a pas un moyen de transport dédié. Alors qu’à l’étranger, les exemples sont légion: en Italie vous payez une entrée pour parcourir à pied l’un des nombreux sentiers balisés des Cinque...

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