«Cette période est compliquée car j’ai de la peine à coacher mes enfants pour les cours d’école», souligne François (prénom d’emprunt), un papa de 40 ans en situation d’illettrisme. Comme lui, en Valais, les 190 apprenants de Lire et écrire vivent des complications au quotidien en ces temps de coronavirus. «Ce genre d’isolement accentue la fracture sociale. Les parents sont souvent démunis par rapport à l’attente des enseignants», explique Valérie Marty Zen-Ruffinen, directrice de Lire et écrire Valais.
Douze formatrices à l’écoute des apprenants
D’autres personnes en situation d’illettrisme peinent aussi à bien comprendre les informations sur le virus, les consignes de la Confédération ou encore à remplir les documents administratifs lors de chômage par exemple. «L’un de nos challenges actuels est ainsi d’être à l’écoute des apprenants et de les accompagner dans leur quotidien», ajoute Valérie Marty Zen-Ruffinen.