«Dès lundi soir, la police a renforcé sa présence sur le terrain», annonce le commandant de la police cantonale Christian Varone. Cette opération est liée aux nouvelles directives liées à la lutte contre le coronavirus.
Les missions ont été priorisées.
Des sanctions sévères
«Notre premier objectif est de rassurer la population et d’expliquer ce qui peut être fait ou non. Ensuite, si des personnes n’obtempèrent pas, elles seront dénoncées et sanctionnées», commente le commandant.
Les sanctions qui s’appliquent sont extrêmement sévères. Elles peuvent aller jusqu’à une peine privative de liberté de trois ans. Chaque infraction sera dénoncée au Ministère public et vaudra donc aux contrevenants des ennuis avec la justice.
Des questions pratiques qui se posent
La population se pose des questions pratiques. Qu’est-ce qui peut rester ouvert, qu’est-ce qui doit être fermé? «C’est une question de bon sens. Par exemple, la partie vente de voitures d’un garage doit être fermée. Par contre, le côté atelier peut rester ouvert. Pour les boulangeries avec tea-room, le côté restauration doit être fermé, mais la boulangerie, qui est une activité de première nécessité, peut rester ouverte.»
Les postes de police ouverts
Dans d’autres cantons, notamment sur Vaud, les postes de police restreignent leur ouverture. Ce n’est pas le cas en Valais. «Pour le moment, les postes de police restent ouverts, avec l’application des mesures de protection sanitaires qui s’imposent. Ils sont importants, puisque c’est là que la population vient chercher de l’aide», annonce Christian Varone, tout en indiquant que cette décision peut changer rapidement en fonction de l’évolution de la situation.