Les cloches annoncent la célébration qui approche. Il est presque 9 heures. En ce dimanche de Pentecôte, le parvis de l’église est baigné de soleil. La journée apparaît idéale pour se retrouver. A l’entrée, un chanoine accueille les fidèles, sourire aux lèvres et désinfectant à la main. Les bénitiers sont vides.
Depuis le retour des messes jeudi, après des semaines d’interdiction, le gel hydroalcoolique fait office de nouveau passage obligé avant de pénétrer dans la basilique de Saint-Maurice. Mais cette contrainte n’est rien face à la joie de se réunir. «Soyez les bienvenus à cette grande fête de la Pentecôte, quel bonheur de nous retrouver enfin pour célébrer cette messe ensemble.» La célébration débute.
Une centaine de places au lieu de six cents
Dans le fond de la basilique, un chanoine veille au respect des distances entre les fidèles présents et intervient comme placeur pour aider les derniers arrivants à...