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L’ouverture des stations de ski, un pari réussi

En décembre, la Suisse était mise sous pression, notamment de la part de la France, pour ne pas ouvrir les domaines skiables. Elle a tenu et aujourd’hui le bilan est positif. L’incidence du coronavirus est plus basse en Valais que dans les stations françaises où l’Etat subventionne fortement les remontées mécaniques.

12 avr. 2021, 19:00
A Chamonix, les télésièges sont restés immobiles et seuls les randonneurs ont profité de la poudreuse.

De l’extérieur, mais aussi de l’intérieur, la pression était énorme. «Colossale», affirme le conseiller d’Etat Christophe Darbellay. En novembre dernier, la Suisse est l’un des seuls pays à imaginer que la pratique du ski sera possible. Très vite France, Italie et Allemagne décident de ne pas ouvrir leurs remontées mécaniques.

Emmanuel Macron et Angela Merkel annoncent des contrôles aux frontières afin d’empêcher leurs concitoyens d’aller skier en Suisse. Dans le pays non plus, l’ouverture ne fait pas l’unanimité. D’après un sondage, 55% des Helvètes sont contre.

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Tous ont en tête la première vague. D’importants foyers d’infection s’étaient développés dans de grandes stations, comme Verbier et Ischgl, en Autriche. C’étaient alors surtout les fêtes d’après-ski qui étaient pointées du doigt.

Economiquement, c’est une saison très compliquée, mais la décision d’ouvrir a profité à l’ensemble de l’économie de...
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