De l’extérieur, mais aussi de l’intérieur, la pression était énorme. «Colossale», affirme le conseiller d’Etat Christophe Darbellay. En novembre dernier, la Suisse est l’un des seuls pays à imaginer que la pratique du ski sera possible. Très vite France, Italie et Allemagne décident de ne pas ouvrir leurs remontées mécaniques.
Emmanuel Macron et Angela Merkel annoncent des contrôles aux frontières afin d’empêcher leurs concitoyens d’aller skier en Suisse. Dans le pays non plus, l’ouverture ne fait pas l’unanimité. D’après un sondage, 55% des Helvètes sont contre.
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Tous ont en tête la première vague. D’importants foyers d’infection s’étaient développés dans de grandes stations, comme Verbier et Ischgl, en Autriche. C’étaient alors surtout les fêtes d’après-ski qui étaient pointées du doigt.