Il devrait être marié, Mathieu Fournier. Fiancé à Sayu Gika, sa compagne japonaise, ce Valaisan établi au pays du Soleil levant aurait dû unir son destin au sien il y a quelques jours, dans un mariage en trois temps. Mais le coronavirus en a voulu autrement.
Déjà deux mariages annulés
Tout devait commencer par l’union civile, fin mars à Sion, avant le premier mariage religieux, dans un sanctuaire japonais, le 12 avril. «A la fin du mois de janvier déjà, en marge du Nouvel An chinois et des premiers cas de coronavirus annoncés hors de Chine, nous nous sommes dit que cela pourrait impacter notre mariage», explique Mathieu Fournier. Mais les fiancés gardent espoir.
«Un mois plus tard, nous savions qu’il fallait annuler le mariage au Japon. Faire venir des gens depuis l’Europe était irresponsable et nous marier sans eux insensé et hors de question.» Car plus que l’union de...