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Immobilier de montagne: quand le coronavirus donne un coup de pouce aux «petites» stations valaisannes

La situation sanitaire particulière que nous traversons a bouleversé les habitudes en matière de vacances. Les petites stations semblent en profiter, alors que les plus huppées tirent la langue.

30 juil. 2020, 05:30
Les Suisses viennent découvrir certaines régions du Valais cette année et effectuent souvent de longs séjours.

Quatre agences immobilières. Deux agents qui sourient franchement. Deux qui sont plus en soucis. Les changements provoqués par la crise du coronavirus n’ont pas les mêmes répercussions partout en Valais.

Actif sur Verbier, Daniel Guinnard estime que pour les stations qu’il qualifie de 5 étoiles, «la situation est plus difficile que pour les autres», les autres étant celles qui ne boxent pas dans la même catégorie. Comme Anzère par exemple. Ce constat est partagé par l’Ayentôt Grégoire Dussex: «Ici, les acheteurs de résidences secondaires sont à 90% des Suisses qui déboursent quelques centaines de milliers de francs, mais qui ne s’engagent pas dans des acquisitions de biens extravagants coûtant plusieurs millions.»

Une nouvelle clientèle en Anniviers

En Anniviers, Kathy Berset Solioz est du côté des euphoriques. La présidente de la section valaisanne de l’Union suisse des professionnels de l’immobilier explique: «Au niveau de la location touristique, le marché anniviard est...

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