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Il vous propose de courir des épreuves à la carte

Luc-André Würsten a créé deux courses en autonomie totale mais avec des points de passage obligatoires. Les départs de Saint-Luc se feront entre le 1er juillet et le 30 septembre.

05 mai 2020, 05:30
La Bella Tola,  l’un des passages communs aux deux parcours sur lesquels pourront s’élancer les concurrents cet été.

Il s’est dit que le monde de la course à pied dans son format de compétition ne pouvait pas plonger ainsi. En voyant tomber à l’eau les épreuves les unes après les autres, Luc-André Würsten a décidé de passer à l’action. Hors de question que la vague de lutte anti-coronavirus emporte l’ensemble des courses sur son passage. «De nombreux rendez-vous ont été annulés. D’autres sont menacés. Or je suis persuadé qu’un tas de personnes très motivées veulent se mesurer malgré tout cet été baskets aux pieds. Elles ont l’occasion de le faire sur cette course puisqu’on tiendra un classement qu’on mettra régulièrement à jour.»

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Pas de départ groupé

Ces courses, ce sont la Trilogie et le Challenge de Saint-Luc. Leur particularité? Elles ne proposent aucun départ groupé puisqu’elles ne se déroulent pas sur un seul jour mais entre le 1er juillet et le 30 septembre. «Le départ se fait au jour et à l’heure que les gens désirent», explique le Genevois d’origine établi dans le val d’Anniviers depuis plus de douze ans.

Le départ se fait au jour et à l’heure que les gens désirent.
Luc-André Würsten, organisateur de la Trilogie et du Challenge de Saint-Luc

Afin de s’assurer que les concurrents suivent le tracé proposé, Luc-André Würsten s’est inspiré de la Barkley, une fameuse épreuve américaine. Sur cette course, les concurrents doivent retrouver un livre placé à certains endroits le long du tracé et arracher la page qui correspond à leur numéro de dossard. Cela prouve qu’ils ont suivi le bon tracé et passé chaque point de contrôle.

 

Au départ et à l’arrivée, il faudra faire un selfie avec la marmotte au centre de Saint-Luc et les envoyer à l’organisateur. Ce seront les temps de départ et d’arrivée.

 

«Ici, il s’agira de faire un selfie au départ au centre du village de Saint-Luc près de la marmotte. Les concurrents m’envoient ce selfie. Ce sera leur heure de départ», explique Luc-André Würsten. «Ils retrouveront ensuite à chaque sommet un numéro dans un bidon qui correspond à leur numéro de dossard. Ils devront récupérer ce numéro. A l’arrivée, ils refont un selfie avec les quatre numéros et la marmotte. L’heure d’envoi du selfie correspondra à leur temps d’arrivée.»

Deux parcours à choix

Le grand parcours, plus alpin et qui se dispute à deux, propose 2100 mètres de dénivelé sur 21 kilomètres. C’est la Trilogie de Saint-Luc. 

 

Le petit parcours, accessible à tous et qui se dispute en solitaire, propose 1400 mètres de dénivelé sur 15 kilomètres. C’est le Challenge de Saint-Luc. 

 

Les participants auront le choix entre deux parcours. «Un parcours en altitude et un plus abordable intitulé le Challenge de Saint-Luc», reprend l’homme aux quatorze grandes Patrouilles des glaciers dans les jambes. «La première course en altitude propose 2100 mètres de dénivelé sur 21 kilomètres. Elle se court à deux pour des raisons de sécurité. Il faudrait aussi que les participants à cette épreuve aient un matériel adapté et soient entraînés. On franchit quand même trois sommets à 3000 mètres (Bella Tolla, Tourtemagne, Toûno). Le paysage est grandiose. Ils auront peut-être la chance de voir le gypaète, de croiser des chamois ou des bouquetins.» Le petit parcours, le Challenge de Saint-Luc, propose 1400 mètres de dénivelés sur 15 kilomètres et peut se courir seul. «En marchant, il y en a pour quatre heures», détaille Luc-André Würsten, qui est encore dans le flou quant au nombre de participants.

Pour le grand, je vise 50 équipes, soit 100 personnes sur toute la période de la course. Pour la petite, ce sera illimité. Je ne sais pas quelle ampleur ni quel succès auront cette nouvelle épreuve.
Luc-André Würsten, organisateur de la Trilogie et du Challenge de Saint-Luc

«Pour le grand, il sera limité à 50 équipes, soit 100 personnes sur toute la période de la course. Pour le petit, ce sera illimité. Je ne sais pas quel succès aura cette nouvelle épreuve.» Point commun des deux courses? Elles sont gratuites. Et se courent en autonomie complète. «Il n’y a pas de ravitaillement ni de balisage au sol. Les concurrents ont le choix de l’itinéraire mais des passages obligatoires. C’est une course qui se fait sur l’honneur.» 

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