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Hôpital du Valais: potentiellement contaminés, 615 000 masques de protection fournis par l’armée doivent être échangés

Les masques fournis par l’armée suisse à 160 distributeurs, dont l’Hôpital du Valais et l’Hôpital Riviera-Chablais doivent être jetés. Un champignon potentiellement dangereux pour la santé a été découvert dans certains lots. Les masques vendus dans les commerces ne sont pas concernés.

09 juil. 2020, 17:37
L'Hôpital du Valais doit échanger 615'000 masques.

Aspergillus fumigatus. C’est le nom du champignon découvert par les Hôpitaux universitaires genevois dans certains lots de masques distribués par l’armée suisse à la mi-avril. Le petit organisme ne présente un danger que pour les personnes immunodéprimées. Par précaution, le gouvernement a donc demandé aux institutions de retourner les masques, qui seront remplacés gratuitement.

L’Hôpital du Valais a rapidement pu collecter les 615 000 masques de protection concernés. «Nous n’avons constaté, à ce jour, aucun cas confirmé de ce champignon au sein de notre institution», précise le service communication de l’hôpital.

Du côté de l’Hôpital Riviera-Chablais, seules 20 000 unités, fournies par son voisin valaisan, étaient potentiellement infectées. «Selon les informations à notre disposition, elles ne provenaient pas des lots incriminés», communique l’hôpital.

13,5 millions en tout

Jeudi, l’armée a diffusé un communiqué confirmant ces informations. Les masques d’hygiène contaminés proviennent d’un ancien stock de 13,5 millions de pièces que la Confédération avait acquis dans le cadre de sa préparation à la pandémie. Comme il est impossible de tester l’ensemble des masques, tout le lot est rappelé.

La présence d’une contamination microbiologique a été détectée par le laboratoire des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) sur un échantillon. Aucune contamination de ce type n’a été détectée lors des tests précédents, précise l’armée.

Aussi des FFP2

Les masques étaient stockés à la pharmacie de l’armée. Au début de la crise du Covid-19, ils ont été remis gratuitement à diverses institutions et aux cantons, principalement dans le domaine de la santé. Des traces de contamination fongique ont été repérées sur certains et pas sur d’autres.

Des traces de contamination ont également été trouvées dans un autre lot de 305 000 masques FFP2. Ils seront également retirés et vérifiés à titre de précaution. L’origine de ces traces fongiques reste mystérieuse: cela pourrait provenir soit du transport soit du lieu de stockage. Une analyse est en cours.

Commerces pas concernés

La pharmacie de l’armée a aussitôt réagi et rappelé le matériel défectueux. Tous les groupes concernés ont été avertis. Les masques seront remplacés à partir de la semaine prochaine.

Les lots qui ont été fournis aux commerces ne sont pas concernés. Au total, 18 millions d’unités ont été vendues en avril au prix coûtant comme stock de lancement.

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