A Crans-Montana, l’European Masters n’est pas encore menacé. Mais la situation est préoccupante. «Il y a deux facteurs à prendre en compte», résume Yves Mittaz, directeur du tournoi. «La situation en Suisse, d’abord. Aurons-nous l’autorisation d’organiser des événements d’ici là? (ndlr: 27 au 30 août). Et l’évolution de la pandémie à l’étranger.»
Partant de là, aucune décision formelle ne sera prise avant le début du mois de juin. «D’une façon ou d’une autre, que le tournoi se dispute ou pas, nous avons des frais fixes. C’est un montant qui, le cas échéant, devrait être couvert grâce aux subventions de la Confédération. Les gros investissements interviendront à partir du début juin. C’est à ce moment-là que nous devrons régler des acomptes liés aux infrastructures et qu’il faudra décider si on maintient le modèle habituel du tournoi. Jusque-là, nous limiterons autant que possible nos dépenses.»
Un projet réduit à l’étude
Yves Mittaz...