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GastroSuisse tire la sonnette d’alarme: la décision du Conseil fédéral est «incompréhensible»

GastroSuisse se dit «extrêmement déçue» et «frustrée» de la décision «incompréhensible» du Conseil fédéral de maintenir les restaurants fermés pour le moment. La faîtière exige maintenant une indemnisation rapide des entreprises touchées.

24 févr. 2021, 18:11
Si la branche souhaite naturellement éviter un "effet yo-yo" et une troisième vague, elle estime toutefois qu'une ouverture des cafés et restaurants est supportable.

«L’absence d’assouplissement début mars est fatale pour la branche», a déploré mercredi le président de GatroSuisse Casimir Platzer lors d’un point presse. Une éventuelle ouverture des terrasses le 22 mars prochain n’est pas une solution viable. Un confinement n’est pas non plus une politique de long terme, estime-t-il.

Les valeurs de référence du Conseil fédéral pour les terrasses et les restaurants sont déjà actuellement remplies, a poursuivi M. Platzer. Tous les chiffres sont en outre en baisse et il n’existe pas d’infections excessives dans les restaurants. Si la branche souhaite naturellement éviter un «effet yo-yo» et une troisième vague, elle estime toutefois qu’une ouverture est supportable.

 

 

Le président de GastroVaud, Gilles Meystre, a lui aussi tiré la sonnette d’alarme. Il souligne que les restaurateurs vaudois – et plus largement romands – «ne sont plus au bord du gouffre, mais dans le gouffre», que ce soit d’un point de vue financier, social, ou moral.

La branche a joué le jeu des mesures sanitaires. La décision du gouvernement est donc «dramatique» et «injuste». «Le Conseil fédéral démontre qu’il est en crise de gestion», a-t-il encore critiqué. M. Meystre déplore en outre une «imprévisibilité totale» pour les acteurs de la branche.

Il faut maintenant une aide d’urgence à fonds perdu de la Confédération.
Casimir Platzer, président de GatroSuisse

Casimir Platzer juge par ailleurs anormal que certains établissements soient pratiquement en faillite avant d’être aidés. Les mesures pour les cas de rigueur ne fonctionnent pas et nombre d’entre eux n’ont pas encore reçu d’argent. «Il faut maintenant une aide d’urgence à fonds perdu de la Confédération», exige-t-il. Des corrections sont également nécessaires en ce qui concerne l’indemnisation du chômage partiel et les allocations pour perte de gain.

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