Si la crise du Covid-19 a révélé une chose par-dessus les autres quant au tissu culturel cantonal et national, c’est bien son extrême complexité, son hétérogénéité, pour ne pas dire sa fragmentation. Avec pour conséquence directe ce constat que la voix du secteur a du mal à percer dans le concert des récriminations et revendications des divers corps de métier et lobbys suite aux mesures de fermetures et de possibles ouvertures prises par le Conseil fédéral.
Avant que le taux de reproduction du virus ne dépasse le seuil critique, nombreux étaient les acteurs culturels à faire part de leur incompréhension face à l’interdiction d’exercer qui leur était imposée alors que les lieux de culte pouvaient demeurer ouverts, ou alors que les stations de ski faisaient tourner leurs installations, ou que les restaurants pouvaient servir à table, certes sous conditions très restrictives. Dans une interview pour «Le Nouvelliste», la violoncelliste et...