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Des intérimaires à la rescousse dans les cultures valaisannes

La plupart des saisonniers habituels bloqués chez eux à cause du coronavirus, l’agriculture valaisanne compte sur des intérimaires et des néophytes comme Serafim pour surmonter la pénurie de main-d’œuvre.

12 avr. 2020, 17:00
Intérimaire de l'agriculture, Serafim Oliveira, s'initie aux subtilités de la cueillette des asperges en suivant les conseils de son nouveau patron Fabrice Gaillard.

Le geste est encore très hésitant. Gouge en main, Serafim Oliveira s’initie aux subtilités de la récolte de l’asperge en essayant de suivre à la lettre les précieux conseils de son nouveau patron, Fabrice Gaillard. «La motivation est là même si je découvre là un tout nouvel univers», confie cet ancien chauffeur-livreur. «C’est bien la première fois que l’on me demande de travailler la terre», celui qui a été dépêché dans cette exploitation agricole de Charrat par une maison de travail temporaire

Ouvriers polonais bloqués à la frontière allemande

Pour sa première semaine vécue dans la peau d’un ouvrier agricole, le quinquagénaire portugais dit être très réceptif et aimer apprendre. «C’est mieux car manier la gouge et cueillir les asperges sans les casser demande de la technique. Et puis il faut trouver le bon rythme pour assurer un bon rendement», avertit Fabrice Gaillard. «Je pense que deux jours devraient suffire...

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