«Tous les vendredis soir, nous sommes sur la Planta», raconte cette étudiante, qui y était cette semaine aussi le jeudi soir où cela a dégénéré. Un peu. A cause de casseurs venus d’ailleurs.
Plusieurs centaines d’étudiants en fin de semaine
Tout le monde n’est pas d’accord sur les chiffres. Mais tous les vendredis, plusieurs centaines d’étudiants se réunissent à Sion. Des étudiants parlent de 600 personnes. Le président de la ville, Philippe Varone, trouve ce nombre trop élevé: «On a compté jusqu’à 200 personnes.» En tout cas, «c’est noir de monde», commente un riverain.
«On vient juste là pour se détendre après les cours. On discute par petits groupes, on boit un verre et on danse», raconte une étudiante.
Malgré les normes anti-Covid, les autorités sédunoises se montrent tolérantes. «On comprend qu’ils aient besoin de décompresser en fin de semaine», déclare Philippe Varone. L’encadrement est léger. Apparemment, deux policiers surveillent...