«Tout était sur les rails. On avait même déjà vendu des billets et puis tout est tombé à l’eau.» La douche froide, c’était le 21 octobre dernier pour Liliane Varone et le comité d’organisation du Festival d’art sacré de Sion. La présidente a dû se plier aux restrictions cantonales et annuler la 16e édition d’une manifestation phare de l’Avent dans la capitale.
A lire aussi : Sion: le Festival d’art sacré célèbre ses 15 ans
«Le plus frustrant, c’est qu’on a bossé deux fois dans le vide», regrette la timonière. Car une version B à la voilure réduite avait été imaginée dans un second temps pour être Covid-compatible. «On était fin prêts, la programmation tenait la route, puis la deuxième vague a déferlé.» Pour Bernard Héritier, directeur artistique, le choc a été rude à encaisser, d’autant que les chœurs n’ont plus la possibilité de chanter. «Les directives de l’évêché sont...