L’ombre d’une deuxième vague de coronavirus assombrit un peu plus le ciel de l’économie valaisanne. «Il y a pourtant du travail sur les chantiers. Le problème c’est que les surcoûts liés à cette crise liment dangereusement les marges». Secrétaire général de l’Union valaisanne des arts et métiers (UVAM), Marcel Delasoie résume les craintes qui agitent le principal acteur de l’économie valaisanne avec ses 35 associations professionnelles recouvrant tous les secteurs de l’artisanat (hôtellerie, restauration, garage, vente, bâtiment, etc.)
Une quarantaine de 7 jours maximum
A l’instar de la faîtière nationale, l’Union valaisanne des arts et métiers avance des pistes pour limiter la casse. Son président Philippe Nantermod plaide par exemple pour une réduction du temps de quarantaine imposé à un ouvrier ayant été en contact avec un proche déclaré positif. «Un délai de sept jours devrait s’avérer suffisant pour éviter tout risque de prolifération». Aujourd’hui, l’Office fédéral de la santé...