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Coronavirus: vous avez envie d'écrire pour raconter? «Le Nouvelliste» vous ouvre ses pages

"Des mots pour se croiser". C'est la nouvelle rubrique ouverte par "Le Nouvelliste" à toutes celles et ceux qui voudraient rompre leur isolement en partageant leurs écrits.

17 mars 2020, 18:00
/ Màj. le 19 mars 2020 à 20:38
Chères plumes esseulées, cet appel est pour vous.

«Le Nouvelliste» lance un appel aux plumes esseulées chez elles et leur offre une escapade dans l’espace d’écriture réquisitionné en place du courrier des lecteurs traditionnel.

Pour que, tous, vous puissiez raconter, vous étonner, dialoguer malgré le confinement. Vous archivez votre quarantaine, tenez un journal de votre vie (d’)intérieur(e)? Ecrivez-nous.

Pour nous écrire, c'est par ici!

Certains, anonymes ou un peu moins, ont déjà franchi le pas. N’hésitez plus à les rejoindre. Vos textes seront publiés sur nos supports numériques, et, régulièrement, une sélection paraîtra dans les pages de votre journal.

 

La fin des confinés
Confinement. Un mot incroyable à la découpe : être con de façon fine. Ca demanderait tout de même de la souplesse, de l’élégance, de l’intelligence, non ? Surtout s’il s’agit de se glisser dans un espace qui nous est totalement inconnu, quand on est née libre et en bonne santé. Et si nous en profitions pour demander de l’aide à celles et ceux qui vivent l’exiguïté avec si peu d’attention le reste du temps ? Les confinés de l’ombre. Une famille de travailleurs avec deux enfants, réduite à vivre dans un studio hors de prix. Des étudiants de Gaza réduits à regarder la mer pour tout horizon. Des artistes brillants réduits à vendre leurs œuvres à des collectionneurs ignorants. Des traders cocaïnés réduits à faire du chiffre en spéculant sur le prix du blé. Des miss et misters réduits à sculptés leurs corps sans savoir qui est Camille Claudel. Des êtres névrotiques, schizophrènes, cancéreux, monomaniaques, abusés, autistes, sensibles, réduits à l’espace de leurs angoisses et à la brièveté de leur nuit. Et si soudain on leur offrait de l’espace, à ces confinés de toujours, en acceptant humblement de voir notre espace se faire confisquer pour un temps ? Notre confinement deviendrait un logement en copropriété, avec en prime un bout de terrain pour jardiner. Confinement, du préfixe con, exprimant l’adjonction, la réunion, l’identité. Qui a un même centre. 
 
Manuella Maury, Mase

 

Chers élèves,
 
Le fait de ne pas encore avoir reçu de travail à la maison ne veut pas dire que vous devez ne rien faire. Au contraire,  profitez du temps que vous avez pour vous intéresser à de nouvelles choses, soyez curieux, intéressez-vous à ce qu’il se passe actuellement dans le monde en regardant le téléjournal ou en lisant les journaux. 
 
Si vous avez la chance de partager ces moments avec vos parents, frères et sœurs, n’hésitez pas à les aider dans leurs tâches quotidiennes. Préparez des sphaghettis, une pizza ou encore un gâteau avec eux, demandez-leur de vous apprendre à faire une lessive, apprenez à lire les étiquettes sur les vêtements pour ne pas vous tromper. Aidez-les à faire la vaisselle, à passer l’aspirateur. Rangez votre chambre, triez votre armoire.

Profitez également d’échanger avec vos parents, amis, familles sur vos soucis, peurs, joies, inquiétudes,…Servez-vous de votre téléphone, de certains réseaux sociaux que vous connaissez pour contacter les personnes que vous ne pouvez pas rencontrer. Mais surtout n’oubliez pas de vous aérer et de profiter du soleil. Les écrans ne doivent pas occuper la majeure partie de votre journée !
 
Vous avez été tellement curieux, attentifs et sans cesse à vouloir découvrir et apprendre de nouvelles notions durant l’année scolaire que j’ai confiance en vous et suis convaincu que vous sortirez grandi de cette expérience qui nous est imposée par le COVID-19. 

Je vous souhaite une belle fin de semaine à tous et du courage pour la suite. 
 
Alexandre Morand et son collègue Ludovic Pitteloud, enseignants de 7H à Sion.

 

Réinventons notre vivre ensemble !

La période qui s’ouvre est incertaine et suscite beaucoup d’inquiétude. Comme partout, le visage de Sion a changé. Les écoles et les crèches sont fermées, les visites dans les EMS interdites. Théâtres, musées, cinémas, piscine, patinoire, salles de sport, commerces, restaurants et autres infrastructures de loisirs ont également clos leurs portes pour un temps.

D’autres mesures pourraient encore être prises. La priorité absolue de toutes et tous – et c’est évidemment la mienne - c’est la protection de la santé. Tout doit être entrepris pour ralentir la propagation du virus.Dans ce même esprit, tous les bâtiments communaux ont également été fermés. Les prestations seront fournies par téléphone ou par mail, ou remises à plus tard. La Ville de Sion met tout en œuvre pour assurer les prestations de base et faire face, quelle que soit l’évolution de la situation. La résolution de cette crise sanitaire dépend beaucoup des comportements que nous adopterons au quotidien.

Nous connaissons toutes et tous les règles d’hygiène et les mesures de distance sociale à respecter. Observons-les avec le plus grand sérieux et dans toutes les circonstances. C’est le moment de réinventer notre vivre ensemble. Ne nous laissons pas gagner par l’angoisse et le découragement mais soyons responsables, solidaires et inventifs. Remplaçons les visites par des coups de téléphone, pensons à nos voisins, n’oublions pas les personnes fragiles et isolées qui plus que jamais ont besoin d’aide. Et c’est dans cet esprit de solidarité renouvelée que tous ensemble nous surmonterons cette épreuve.

Philippe Varone, président de la ville de Sion

 

Des fleurs pour les caissières

Acheter des fleurs dans un magasin d'alimentation sierrois et les offrir aussitôt en remerciement aux caissières : vu !
Ils ne sauvent peut-être pas directement des vies mais continuent à faire leur boulot : les gens qui travaillent dans les commerces encore ouverts sont exposés aux virus, au stress et à l'agacement de certains clients, ils méritent notre reconnaissance au même titre que le personnel soignant ! Désormais, je piquerai le geste (quand je ne reste pas à la maison)...

Michael Abbet

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