Il ne fait pas bon parler anglais dans les rues de Verbier. Depuis lundi et l’annonce du Conseil fédéral au sujet des quarantaines obligatoires pour toute personne en provenance de Grande-Bretagne ou d’Afrique du Sud depuis le 14 décembre, les Britanniques de la station bagnarde semblent traqués. «Il y a de la délation dans l’air», regrette Jean-Marc Sandoz, chargé de communication de la commune de Bagnes. «Des personnes nous appellent pour dire que leurs voisins qui parlent anglais se permettent de sortir. Mais être Anglais ne signifie pas devoir être en quarantaine! Il y a des critères précis», rappelle-t-il.
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Travailler discrètement
Pour éviter la stigmatisation et pour prendre soin des nombreux résidents et clients britanniques, les acteurs touristiques et communaux travaillent le plus discrètement possible. Un répertoire de chambres d’hôtel et appartements pouvant être...