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Coronavirus: une seconde vague mal maîtrisée en Suisse

Malgré le reflux de l’épidémie, le système de santé reste sous forte pression. Le comportement d’une partie de la population et l’intervention tardive des autorités ont pesé.

21 nov. 2020, 00:01 / Màj. le 21 nov. 2020 à 11:51
La seconde vague de coronavirus a-t-elle été sous-estimée en Suisse ?

La Suisse recensait trois nouveaux cas de Covid-19 le 1er juin dernier. L’épidémie semblait à bout de souffle. Cinq mois plus tard, plus de 9000 nouveaux tests positifs étaient annoncés. Hier, le pays comptait 455,1 nouvelles infections pour 100 000 habitants, bien au-delà du seuil critique de 60, devant le Portugal ou l’Allemagne. Il y a une semaine, les six cantons romands trônaient même au sommet du classement des régions les plus touchées d’Europe.

Si le pic des nouveaux cas quotidiens est passé (4946 hier), les hôpitaux restent submergés et le nombre de décès élevé (111 hier). Comment en est-on arrivé là? Tentatives d’explication.

1. L’indiscipline d’une partie de la population

«Eté sans geste barrière, automne sur une civière», pourrait dire un proverbe. Les rassemblements en famille sans distanciation sociale ni protection ou les fêtes dans les bars durant la belle saison portaient en eux les germes d’une poussée...

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