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Coronavirus: un EMS st-gallois a installé un «parloir» pour les visites

Afin de permettre à ses pensionnaires de voir leurs proches, un EMS st-gallois a installé un «parloir» pour les visites. Les échos sont très positifs et d’autres établissements ont signalé leur intérêt.

15 avr. 2020, 16:47
Les visites dans la "Bsuechsbox" ont dû être limitées à 45 minutes en raison de son succès.

Un parloir improvisé permet aux pensionnaires d’un EMS st-gallois de recevoir les visites de leurs proches, malgré la pandémie du coronavirus. Installée début avril, la «Bsuechsbox» («boîte aux visites») suscite un large écho en Suisse alémanique.

«Nous pourrions exploiter la 'Bsuechsbox' jours et nuits», commente Georg Raguth, directeur du home pour personnes âgées «Risi», à Wattwil (SG). Les échos sont très positifs et d’autres EMS ont signalé leur intérêt, jusque dans le Vorarlberg autrichien voisin, confie-t-il mercredi à Keystone-ATS.

 

 

Installée devant le bâtiment, cette simple structure en bois permet à la centaine de pensionnaires de ce home de recevoir leurs proches malgré l’interdiction liée à la crise du coronavirus. Une paroi et une vitre en plexiglas séparent l’hôte et son visiteur, qui communiquent grâce un téléphone.

Désinfecté et bien isolé

«Je m’étais demandé comment permettre aux pensionnaires de se rencontrer malgré la crise et comment, surtout, leur permettre de voir leurs proches», explique Georg Raguth. Etrangement, ce sont les visites dans les prisons, montrées dans des films policiers, qui lui ont rapidement donné cette idée: «C’est ce que je voulais: une installation équipée d’une vitre et d’un téléphone.»

Le «parloir» du home est si fréquenté que les visites ont dû être limitées à 45 minutes. Bien isolée, la «Bsuechsbox» est aussi désinfectée après chaque visite. «La sécurité est placée au premier plan», assure le directeur de l’établissement.

Avant l’installation de la «boîte aux visites», les pensionnaires avaient uniquement la possibilité de communiquer avec leurs proches par Skype. «Mais je me suis rendu compte que cette technologie n’est pas optimale pour tout le monde. Certains n’étaient pas à l’aise en communiquant par écran interposé», souligne M. Raguth.

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