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Coronavirus: un consortium suisse en charge de la question des masques

La question préoccupante des masques de protection sera gérée par un consortium national regroupant notamment l’Empa, les EPF de Lausanne et Zurich et le laboratoire de Spiez. Des masques réutilisables et innovants figurent parmi le projet du groupe.

22 avr. 2020, 18:51
Le projet ReMask vise notamment la réutilisation de masques existants mais aussi le développement de masques aux propriétés nouvelles.

Un consortium national regroupant notamment l’Empa, les EPF de Lausanne et Zurich et le laboratoire de Spiez a été créé afin de s’occuper de la question des masques de protection contre le coronavirus. Le projet ReMask vise notamment la réutilisation de masques existants mais aussi le développement de masques aux propriétés nouvelles.

Ces travaux se déroulent sous l’égide de la «National COVID-19 Science Task Force» récemment créée, a indiqué mercredi le Laboratoire fédéral d’essai des matériaux et de recherche (Empa) dans un communiqué.

 

 

Le groupe d’experts «Masques» de cette Task Force a émis une recommandation concernant les exigences de qualité minimales pour les «masques communautaires» destinés à la population. Des projets de recherche ont déjà été lancés dans les laboratoires de l’Empa pour combler les goulets d’étranglement à court terme et ainsi permettre la réutilisation de masques.

Les protocoles d’essai qui sont élaborés dans ce contexte sont distribués pour être utilisés par les entreprises qui fabriquent des masques, des filtres et des équipements de protection.

Objectifs

Les objectifs à moyen et long terme de ReMask comprennent également le développement et la production de nouveaux masques et composants. Par exemple, des couches supplémentaires à l’intérieur et à l’extérieur des masques conventionnels amélioreront leur durabilité et leur fonctionnalité.

On sait déjà que l’enveloppe du virus en forme de couronne est électriquement chargée négativement. Un revêtement de fibres ou de membranes chargées positivement lierait électrostatiquement le virus à l’extérieur du masque et le bloquerait. Les chercheurs veulent également développer des textiles aux propriétés antivirales.

ReMask assure un certain nombre de commandes aux entreprises suisses pendant cette crise, note encore l’Empa. Sont notamment parties prenantes dans ce projet l’Hôpital universitaire de Zurich, l’Hôpital de l’Île à Berne, le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), l’Hôpital du Valais, ainsi que 200 entreprises de l’Association suisse de l’industrie textile.

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