Dans les trains, les commerces ou les restaurants du pays, le masque est encore loin d’être un objet du quotidien. Un accessoire, tout au plus. La Confédération recommande pourtant de le porter dans les lieux publics, si la distanciation sociale de deux mètres ne peut être respectée. La sortie progressive du confinement, associée au retour des beaux jours et à l’embellie des statistiques, peut néanmoins favoriser un relâchement de la vigilance de la population, alors que l’épidémie n’est pas encore jugulée – une quinzaine de nouveaux cas ont été annoncés, hier encore, en Suisse.
«Quand la perception du risque diminue, il y a une moins bonne adhérence de la population aux consignes sanitaires», a observé, ces derniers jours, l’infectiologue Patrick Francioli, ancien chef de service du Chuv. «Les gens ont du mal à respecter la distance physique de deux mètres dans les espaces fermés, comme les trains ou les...