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Coronavirus: sur la toile, les Valaisans soutiennent le «consommer local». Et dans la réalité?

L’arrivée du coronavirus a multiplié les campagnes pour soutenir l’économie locale. Certains s’enthousiasment, d’autres s’agacent. Mais les producteurs et les petits commerces en profitent-ils? La tendance du «consommer local» a-t-elle perduré après le premier confinement? Nos réponses

14 nov. 2020, 07:57
"En avril et mai, nous avons multiplié les ventes directes par trois, mais ça n’a pas perduré," confie Etienne Besson, de la maison "Chèvrement Bon".

«Incroyable, cette tendance au repli local pour un pays qui vit pour une part importante d’échanges. Les Valaisans consomment valaisan, les Genevois genevois, les Neuchâtelois… et tous ensemble nous vendons nos machines, nos produits chimiques, nos montres, nos services, etc. partout dans le monde. Et si les autres consommaient aussi local (émoji clin d’œil).»


L’avocate Chantal Balet a publié sur Facebook ce post remettant en cause les campagnes de promotion de consommation locale. Les commentaires opposés à sa prise de position n’ont pas tardé. «Ces réactions m’ont fait sourire. Je n’ai rien contre l’achat local, bien au contraire, mais il ne faudrait pas que ça vire au repliement sur soi. Si on n’est pas ouvert aux autres cantons et aux pays étrangers, je ne sais pas ce qu’on va devenir.» Pour la libérale et ancienne responsable romande d’Economiesuisse, «il ne faut pas qu’on en arrive à sous-estimer l’importance de nos...

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