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Coronavirus: sous pression, le système sanitaire valaisan risque d’opérer un «triage rampant»

Dans l’intimité de la relation avec leur médecin, certains malades du Covid refusent les soins. Comment cette possibilité leur est-elle présentée en période de crise sanitaire? Pour Eric Bonvin, il existe un risque «de poser la question des directives anticipées dans la perspective de libérer de la place».

19 nov. 2020, 20:00
Reportage aux soins continus à l’hôpital de Sion qui s’occupe en majorité des cas Covid-19, le 5 novembre 2020.

Ces dernières semaines, la Suisse a beaucoup parlé de «triage des patients». En proie à une deuxième vague épidémique, les soignants craignent de ne plus avoir les ressources pour prendre en charge tous les malades et d’être contraints de choisir ceux qui bénéficieront de certains traitements.

En Valais, la vague est arrivée plus tôt qu’ailleurs. La forte pression sur le système de santé comporte le risque d’un «triage» non dit, c’est-à-dire d’une forme de renonciation aux soins, influencée par la surcharge du système sanitaire et formulée dans des directives anticipées. Pour un médecin de l’Hôpital du Valais, cela a bien eu lieu lors de la deuxième vague tandis que pour le directeur de l’institution, Eric Bonvin, il ne s’est agi que d’un risque. Le très faible taux de résidents d’EMS valaisans qui optent pour l’hospitalisation pose cette même question: que se passe-t-il exactement dans le secret de la relation médecin-patient...

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